Le mercredi 21 octobre 2020 à 12h15, sur le parvis de l’hôtel
de ville à Roubaix, nous rendions hommage à M. Samuel PATY professeur
sauvagement décapité par un jeune homme totalement submergé par l’obscurantisme
religieux islamique.
Malheureusement, seulement une petite poignée de roubaisiens
et roubaisiennes étaient présents (100/150 y compris les officiels) pour une
ville de 96000 habitants c’est déplorable. Aucun roubaisien en qamis, 1 seule
roubaisienne en abaya, aucune femme voilée.
Nous ne sommes pas parvenus dans notre ville à faire corps
face à la barbarie, l’obscurantisme.
Toutefois, bravo à cette jeune femme en abaya venue dire
qu’elle pensait sincèrement que sa religion prônait la Paix et par là même
condamnait le crime perpétré par un islamiste. Mais les autres croyants en
l’Islam rigoureux, où étaient-ils ? Comment devons-nous traduire leur
absence ?
J’ai été amené pendant les
vacances et la quatorzaine pour Covid 19 à échanger plus longuement avec mes
petits-enfants et des amis sur ce que j’appelle « le galimatias des Verts ».
Lors de ces échanges j’ai écrit le fruit de mes recherches. Il m’a semblé qu’il
pouvait être utile de le partager pour que chacun puisse mieux saisir combien
nous sommes instrumentalisés par le rouleau compresseur du politiquement
correct. D’autant qu’à mon grand étonnement alors que je recevais un jeune de
24 ans première année universitaire en poche aujourd’hui au travail, je fus
stupéfait qu’il n’avait aucune idée de ce que pouvait-être « La convention
citoyenne pour le climat ». Il surfait simplement sur l’air du temps des
bienfaits écologiques. Qui pourrait-être contre le jardin d’Eden !
Sur la convention citoyenne pour le climat.
Elle avait pour objectif de
chercher les mesures permettant de baisser les émissions de gaz à effet de
serre tout en prenant en compte les aspirations du peuple. D’entrée on
subodore que l’homme est le principal responsable des changements climatiques
constatés, il convient donc de chercher la parade. Notre Président lance la
convention sur ces bases : que veut le peuple, qu’elles sont les parades ?
Cent cinquante citoyens lambda
sont tirés au sort. Oui mais, les heureux élus peuvent accepter ou refuser et
ainsi de suite jusqu’à obtenir 150 volontaires. Si vous n’avez pas d’activité
ou si vous êtes « combattant écologiste » vous acceptez sachant qu’il
y a quand même un budget de 1.507.879 € de prévu pour vous dédommager (en
moyenne 10000 € par personne). Finalement, le panel retenu n’a plus rien à voir
avec le peuple de France dans sa diversité.
Presque autant de garants,
experts, professionnels … sont nommés pour orchestrer les débats aussi nos
citoyens se trouvent bien sous contrôle. En y regardant bien, on constate que
tout ce petit monde est déjà engagé dans le domaine environnemental, tous avec
une analyse apocalyptique de la situation de la planète. C’est le cas par
exemple pour M. Jean Jouzel fondateur du GIEC, Thierry Pech,Laurence
Tubiana, Cyril Dion tout sauf neutre. La sagesse aurait voulu que soient
invitées des personnalités qui n’ont pas la même vision des choses. Je
pense, par exemple : à Claude Allègre auteur de « L’imposture
climatique », « La Fausse écologie », Laurent Cabrol
auteur de « Si la France s’en sortait toute seule », Christian
Gérondeau auteur « CO2, un simple mythe planétaire, Maud Fontenoy auteur
des rubriques « A contre-courant » mais aussi l’instigatrice de la
fondation pour préserver les océans, Philippe Verdier auteur de
« Climat investigation ».
Maintenant si vous prenez le
temps de lire les 231 pages du rapport final, vous conviendrez qu’il s’agit
bien du travail d’experts engagés, le contraire de ce qu’on peut lire dans le
préambule : « … nous ne sommes pas des experts … ». Cerise sur le
gâteau la gouvernance est parvenue à transformer nos gaulois : la majeure
partie des propositions ont été adoptées à plus 90%, quelques-unes atteignent
le score de 99%. C’est une parenthèse « Soviet » qui en dit long.
Dans cette affaire j’ai
l’impression que notre Président en installant cette convention a fait sienne
la phrase de Talleyrand : « En politique, il n’y a pas de
convictions, il n’y a que des circonstances ».
Ce à quoi il faut s’attendre.
La réalité de la vie va vite
reprendre le dessus. Le Président a déjà écarté ce qui aurait pu mettre dans la
rue non plus des Gilets jaunes mais cette fois des Gilets rouges. A savoir :
la réduction de la vitesse à110 km/h sur autoroute, l’instauration de nouvelles
taxes et l’introduction dans la constitution d’un texte qui placerait
l’environnement au-dessus de nos valeurs fondamentales. Aujourd’hui, la
ministre de l’écologie, Barbara Pompili, elle-même l’instigatrice de la loi en
2016 sur l’utilisation des néonicotinoïdes suspend leur interdiction pour
sauver la filière betterave. Demain si elle veut sauver les producteurs de
fruits de la Drôme et du Vaucluse elle autorisera certains insecticides. Après
demain elle trouvera que l’utilisation du glyphosate utilisé avec parcimonie tout
en protégeant l’opérateur ce n’était pas un produit aussi néfaste que cela. Les
entraves à l’esprit du chapitre ne manquent pas. Les derniers en date la remise
en question par M. Bruno Le Maire de la régulation du trafic aérien et par
notre Président l’abandon du projet d’une étude indépendante sur l’installation
de la 5G. « En politique, il n’y a pas de convictions, il n’y a que des
circonstances ».
Personnellement
Bien sûr, je ne conteste pas le
réchauffement climatique mais je conteste qu’il soit de la seule responsabilité
de l’homme. De tout temps notre planète a subi des évolutions climatiques bien
avant le développement économique, bien avant la multiplication de nos
populations.
Il y a bien des rubriques parmi
les propositions de la convention qui portent sens. Il n’est pas inutile de
s’en inspirer mais je deviens très réservé quand je vois le nombre de fois où
les préconisations comportent les mots : contraindre, (par
ex : les propriétaires), obliger (par ex : ceux qui possèdent
une chaudière au fuel), interdire, rendre obligatoire (par
ex : l’affichage des émissions de gaz à effet de serre dans les
commerces !), imposer (par ex : un % de vrac).
Pour combattre le réchauffement
climatique et réussir le développement durable, l’essentiel à mes yeux, nous
avons besoin d’un peu de raison surtout pas de sectarisme. De tout temps,
l’intelligence de l’homme, la science nous ont permis de sortir des pièges qui
nous étaient tendues. C’est dans ce sens qu’il faut investir et militer pas
dans le catastrophisme. Sur le plan humain il me semble utile d’instruire. La
planète ne peut pas nous donner plus que ce qu’elle possède aussi faut-il sans
doute œuvrer à développer dans le monde le planning familial. Sur le plan de la
science je m’étonne que l’on soutienne si peu le développement de la filière
hydrogène et que « les Verts » ignore dans leur propagande le projet
ITER à savoir la production d’électricité nucléaire sans pratiquement aucun
déchet dangereux.
Si les « Verts »
veulent développer la pauvreté en France qu’ils continuent à matraquer :
notre savoir-faire nucléaire, notre industrie automobile à propulsion essence
et diesel, notre industrie aéronautique, notre agriculture, nos éleveurs, toute
la filière Seveso (ces activités génèrent plus 1.500.000 emplois en France à
laquelle il convient d’ajouter les emplois induits). La sagesse voudrait que
l’on continue à améliorer sur le plan écologique toutes ces activités, ce que
font d’ailleurs nos industriels, mais sûrement pas de les détruire.
Si les « verts »
veulent saper un peu plus le moral des français qu’ils continuent à s’en
prendre aux arbres de Noël, au Tour de France, aux échevins de Lyon, aux
chasseurs responsables, aux delphinariums …
Sur la poussée des antispécistes déguisés en défenseur
des animaux
On m’a demandé comme cadeau
d’anniversaire de faire un don à l’association « L214 ». J’avais déjà
entendu parler de cette association qui défend en étendard « Le bien-être
animal ». Quel homme sage peut vouloir gratuitement du mal à un animal.
Mais la sagesse voulut également que j’approfondisse les actions de cette
association avant de lui donner le sou.
Je découvre alors que L214 est
devenue dans sa catégorie la plus riche de France depuis qu’elle est financée
par la fondation américaine Open Philanthropie Project elle-même financée par
George Soros, un milliardaire haut en couleur qui sait faire du fric.
Sous le couvert de la protection
animale, L214 milite pour une viande alternative cultivée. Mais en fait elle
est surtout en cours de permette à des opportunistes de créer une nouvelle
filière industrielle d’où l’arrivée de fonds d’organisations habillées de
philanthropie. S’ils arrivent à leur fin, il y beaucoup d’argent à la clé. La
souffrance animale n’est pas leur véritable problème me semble-t-il.
L’association L214 est très forte
pour jouer sur la sensibilité de bonnes âmes. Elle est spécialiste des images
chocs chassées dans des abattoirs de-ci delà en oubliant de dire que si des
incidents existent forcément, comme dans toute organisation humaine, ils sont
sanctionnés. Ce fut le cas dans l’abattoir d’Arcadie qui s’est vu suspendre son
agrément. Les abattoirs sont en réalité soumis à des règles sanitaires stricts.
A chaque abattoir est affecté un vétérinaire d’état qui doit vérifier que
l’animal a bien été étourdi avant la saignée. Chez Arcadie le vétérinaire n’a
pas fait son travail ce n’est pas suffisant pour jeter le discrédit sur toute
une profession. Notons que pour l’étourdissement obligatoire il y a une
dérogation en France pour l’abattage rituel casher et halal, L214 serait bien
avisée d’être plus active sur ce point. Je la trouve très conciliante sur ce
sujet.
Plus malsain encore pour moi est
la campagne de L214 vis-à-vis de la filière fromagère notamment avec leur
slogan : « Roquefort, souffrance d’origine garantie ». Quand
on prend le temps de lire le cahier des charges de « l’AOP roquefort » on
comprend que cette filière fromagère se préoccupe d’abord du bien-être animal. Elle
prend grand soin de ces brebis. L214 qui s’inquiète tant des brebis productrices
de lait ne semble pourtant pas très tourmentée par les loups qui les déciment dans
les pâturages de montagne. Bien-être pour les loups peu utiles, souffrance
animale pour les brebis nourricières : double langage !
Toutes ces associations qui
prétendent défendre le bien-être animal renient une nourriture animale pourtant
vieilles de 12000 l’an avant Jésus Christ. Cette nourriture est utile et
nécessaire pour l’humanité. J’encourage chacun à se procurer le livre de
Sylvie Brunel « Pourquoi les paysans vont sauver le monde » édition
Buchet/Chastel. Les sujets traités vont au-delà de l’élevage mais l’ouvrage
permet de se préserver des manipulations dont nous sommes l’objet sur le
bien-être animal et l’écologie façon jusqu’au-boutisme.
C’est clair pour ma part pas un
sou pour L214, je préfère de loin continuer à financer des associations qui
combattent la faim sur notre planète : CARE France, l’Univers … Vingt-cinq mille personnes meurent de faim
chaque jour dans le monde. Bien sûr même cette triste réalité qui concerne les
humains ne permet pas de se désintéresser de la souffrance animale. Il faut
aussi la combattre mais pas à la façon de L214 qui développe pour finir une
idéologie antispéciste à des fins industrielles profitables.
C’est d’ailleurs la même chose des
autres associations qui traitent du même sujet ou de ces trois patrons de la
tech qui lancent l’idée d’un référendum d’initiative partagée sur la cause
animale. Ils s’en prennent plus particulièrement à la chasse qui pourtant
participe à maintenir l’équilibre animal nécessaire dans notre environnement faute
de quoi vous verriez, par exemple, des hordes de sangliers envahir et détruire les
cultures céréalières. Là encore, si vous fouillez un peu vous voyez que nos 3
compères pensent aussi à investir dans des usines destinées à produire de la
viande créée en laboratoire.
Cette cogitation sur les écologistes
et les antispécistes me conforte dans l’intime conviction que toutes les
idéologies menées jusqu’à l’extrême sont à fuir.