J’ai déjà eu l’occasion en 2023, 2024* de vous parler de la création de la rue « piétonne du Vieil-Abreuvoir » à Roubaix et du gâchis financier qu’elle a engendré. Nous sommes en avril 2025, voilà 6 mois qu’on ne parle plus de rue piétonne. C’est redevenu une voie de circulation et un parking.
Oui mais voilà : comme on a retiré les potelets qui régulaient le stationnement celui-ci est devenu anarchique, comme on a planté des arbustes de façon approximative les voitures slaloment en emportant les plantations et en détruisant la chaussée …
Voici quelques photos réalisées le 8 avril 2025 pour vous faire voir la réalité du terrain. Toutes ces idées abracadabrantesques qui les payent ? Nos impôts bien sûr. Pouvons-nous espérer une équipe plus respectueuse des attentes des citoyens en 2026 ? La question est dans tous les esprits ! *lien : www.roubaixaujourdhuietdemain.fr Blog Philippe Delannoy
En mars 2023, la rue du Vieil Abreuvoir passe en rue piétonne. Nous l’avons visitée le 23/12/2024 à 15h.
Le déroulé : le 1 mars 2023 la presse locale annonce : « Des nouvelles rues piétonnes et leurs nouveaux commerces », au centre de Roubaix. Dans ROUBAIXXL à la même époque vous pouviez lire : « Porté par sa dynamique commerciale… un centre-ville plus attractif avec l’appui du manager pour développer des nouveaux commerces dans un centre-ville apaisé et végétalisé ». Si nous voulions être taquin, nous dirions : « Effectivement c’est particulièrement apaisé ! » C’était prévisible. Voici un extrait de notre intervention à la réunion publique du 2 mars 2023 : « Mettre la rue du Vieil Abreuvoir, la rue du Curé et le contour Saint Martin en rues piétonnes, pourquoi pas, mais c’est franchement prématuré parce qu’aujourd’hui elles n’ont pas d’attrait et sont dépourvues de passage. L’arrêt du tramway boulevard des Nations Unies ce n’est pas pour demain. Un parking silo construit dans les années 1980 rue du Curé, à seulement 300 pas de la grand-place, pouvait apporter le flux nécessaire pour donner vie aux rues piétonnes envisagées, mais ce n’est pas l’option retenue. Depuis 11 ans, il est fermé et on le laisse gentiment se dégrader d’année en année. Par conséquence, les commerces qui fonctionnent avec le passage ont peu de chance de dégager un chiffre d’affaires suffisant. » (Article complet sur Facebook et sur le « Blog de Philippe Delannoy ») C’est avec tristesse que nous devons vous dire que nous avions malheureusement raison. Que d’économie notre ville réaliserait si on voulait bien écouter des roubaisiens de naissance qui connaissent bien leur ville, si particulière ! Nous vous proposons une petite vidéo d’amateur prise avec les moyens du bord le lundi 23 décembre 2024 à 15h, voici le lien pour la visionner : https://drive.google.com/file/d/18TMuH_YKX11PTi58oBKQSDJUBmIQf-gZ/view?usp=drivesdk . Vous pourrez malheureusement constater la tristesse de la rue. Les 200.000 € d’investissement (au bas mot) n’ont pas été rentabilisés. C’est pire que précédemment. Les nouveaux commerces sont inactifs ou fermés les piétons sont absents, un comble pour un 23 décembre en pleine après-midi. En 2014, aux élections municipales « Roubaix ultime espoir » menait une liste hors partis politiques. Les roubaisiens n’étaient pas encore prêts à faire confiance à notre slogan « Place aux idées ». Ils ont choisi des candidats issus de divers partis politiques. Espérons qu’en 2026 une belle liste d’espoir verra le jour. Entre nous, c’est actuellement plutôt mal parti. Un parachuté perclus d’idéologie destructive est déjà à l’œuvre pour remplacer une équipe DVD qui s’est perdue elle-même.
Réflexions et suggestions sur le projet d’aménagement des rues du Grand Chemin et du Général Sarrail à Roubaix A l’attention des responsables de la voirie à la mairie, la MEL et des habitants des deux rues en cause Votre souhait serait de passer ces deux rues en 1 seul sens de circulation. Actuellement les 2 tiers des participants au questionnaire diffusé pour recenser les attentes des riverains se prononcent pour un sens de circulation allant de la rue de l’épeule vers la Grand-place. Il pourrait être constructif de leur demander s’ils maintiennent leur position après leur avoir soumis l’étude ci-dessous qui préconise le sens de circulation de la Grand-place vers l’épeule. 1er constat : le problème de la circulation au centre- ville se pose essentiellement quand la masse des travailleurs venus de communes avoisinantes arrivent et quittent leur travail mais aussi lors d’évènements exceptionnels. 2ème constat : dans les trois situations reprises ci-dessous la circulation du centre-ville est paralysée. 3ème constat : actuellement la jonction de la rue du Général Sarrail avec la Grand-place est régulée par un feu tricolore qui permet le passage de 4 voitures à chaque changement de feu. Mais heureusement actuellement un bon nombre d’automobiliste peut s’échapper vers l’épeule puisque toute la rue n’est pas encore en sens interdit. Interrogation ? : faut-il vraiment encore alourdir le nombre des voitures au passage du feu tricolore pour ensuite les diriger vers la rue du Maréchal Foch déjà congestionnée. Le choix des habitants de ses rues est d’autant plus étonnant qu’ils déclarent à 92% se rendre au centre à pied. Les seuls qui seront gênés seront donc ceux qui viennent travailler chez nous ainsi que ceux qui viennent pour diverses raisons dans notre centre-ville ! Nous pensons aussi aux automobilistes sortant du parking de la rue Neuve, du nouveau parking public de la rue du G. Sarrail, des entreprises de la même rue auxquels il faudra ajouter tous les automobilistes sortant des 10 parkings d’immeuble de la rue du Grand Chemin + en partie ceux sortant des parkings du Colisée, de la résidence du Palais de justice, du musée, de la salle Watremez. Les avantages de retenir le sens de circulation de la Grand-place vers l’épeule :
Désengorger le centre-ville,
Permettre à ceux qui quittent la ville de rejoindre la route express et le Grand boulevard plus facilement. Toutefois, pour fluidifier le passage vers le centre-ville il conviendrait de mettre une double voie de circulation à partir de la rue de l’Hospice jusqu’à la Grand place et d’ouvrir la circulation dans le sens rue Neuve, rue du Curoir. La double voie permettra de désengorger la rue de l’Hospice totalement saturée aux heures de pointe. La possibilité de quitter le centre par la rue Neuve puis du Curoir soulagerait le flux de circulation de la rue du Maréchal Foch. L’accès au parking de la rue Neuve se ferait, soit par le passage au travers des immeubles de la rue du M. Foch vers la rue Neuve, soit par la rue du G. Sarrail. Merci de votre attention, Philippe Delannoy utilisateur de cet axe de circulation et propriétaire d’un parking 15 rue du Grand Chemin – le 27/12/2024
Du mauvais usage de la pelleteuse offerte lors des vœux 2024 à M. le Maire de Roubaix. Regardez une dernière fois les arches des fenêtres, du style néoclassique, dessinées et construites en 1840 par les architectes de l’époque. C’était au 22/24 rue du Château, le plus ancien témoignage des « maisons de fabricant » mêlant l’habitation de l’entrepreneur avec les locaux de magasinage à vocation textile. C’était juste avant que décolle l’industrialisation et l’essor de Roubaix. Ce bâtiment en bon état aurait mérité d’être mis en valeur. En plus d’avoir détruit notre patrimoine, je doute que Vinci puisse réaliser un bâtiment d’une aussi belle facture.
RAPPEL Gabegie N°1. Dix-huit mois après avoir rénové la rue du Vieil Abreuvoir pour un coût de l’ordre de 3 millions, la MEL à la demande de la municipalité de Roubaix tronçonnait le revêtement de granit pour installer des espaces permanents pour arbustes, elle retirait les multiples barrières et potelets pour les remplacer par de multiples clous de voirie.
Gabegie N°2. Février 2024, soit seulement 5 mois plus tard on tronçonne de nouveau un peu partout mais }le clou~ J on tronçonne également là où on vient tout juste d’implanter des nouveaux clous de voirie !
Il a y urgence d’offrir aux donneurs d’ordre une solide formation pour les aider à programmer leurs travaux d’autant que sur les lieux mêmes et à 50 mètres alentours on laisse la chaussée et l’environnement dans un état déplorable parfois depuis des lustres.
Pitié SVP pour l’environnement et les deniers de vos citoyens.
A Roubaix dans le quartier de l’Alma : des drones, des murs en béton pour protéger des démolitions contestées !
Le maire, M. Guillaume Delbar, n’a peut-être pas demandé : ni l’usage de drones de surveillance, ni la mise en place d’un mur de béton mais incontestablement ce sont les conséquences de son obstination à démolir une partie de notre patrimoine sans se soucier ni de la crise du logement, ni des drames humains qu’il fait naître notamment dans la cour Lepers.
Il semble ignorer qu’il se met à dos une partie de son électorat très attaché au patrimoine immobilier « richesse de la ville ». Il y a eu dans le passé (1950/1970) tellement d’erreurs de démolition. Comment peut-il tomber dans les mêmes égarements ?
De plus, pour une autre raison, il a au-dessus de la tête une épée de Damoclès. Aussi dans l’attente la sagesse voudrait qu’il suspende les trois programmes de démolition contestée :
Celui de l’Alma – comment peut-on vouloir démolir un bâtiment de cette qualité !
Celui de la cour Lepers, mais laissez donc vivre heureux ces gens modestes qui ne pourront jamais retrouver une habitation équivalente avec leur maigre indemnité d’éviction.
Celui de l’immeuble 22/24 rue du Château, immeuble témoin d’une époque clé de l’histoire industrielle de la ville.
Il y a plutôt urgence de se pencher sur un programme de rénovation (1)&(2). C’est ce qui est souhaité par un grand nombre de roubaisiens et roubaisiennes soutenus par des architectes, la Société d’Emulation de Roubaix, de nombreux collectifs de tout bord politique. S’il devait partir à l’issue du procès en appel pour fraude fiscale prévu en février 2024 au moins sur ce sujet il laisserait une image positive en suspendant ces démolitions.
Tous les roubaisiens et roubaisiennes, mais aussi d’une façon plus large tous les citoyens attachés au patrimoine culturel de la France sont invités à écrire ou transférer le présent message à Monsieur le Maire « gdelbar@ville-roubaix.fr » en indiquant qu’ils soutiennent cette supplique de bon sens.
Pendant les campagnes municipales on clame : « Tolérance zéro ».Une fois élu on devient : « super tolérant » au détriment des plus vulnérables.
Regardez la photo ci-dessous prise le 7 novembre à 10H rue du Grand Chemin à Roubaix mais aussi celle prise rue du Curé. Que voyez-vous ? Le trottoir sert de parking. En me déportant sur la chaussée pour continuer mon chemin, je me suis fait insulter par un automobiliste. Un sentiment de révolte m’a envahi … mais j’ai surtout pensé aux mamans avec leurs enfants et aux handicapés.
Situation exceptionnelle direz-vous. Non pas du tout. C’est récurrent et nos « grands ayatollahs » d’une circulation apaisée disons le familièrement : « Ils en n’ont rien à cirer ». Ils préfèrent déverser des tonnes de peinture sur la chaussée, multiplier les interdictions, laisser les vélos et les trottinettes faire n’importent quoi en leur facilitant même leur délire, supprimer des places de stationnement, multiplier le stationnement payant, créer des zones piétonnes sans piétons, réduire les couloirs de circulation … alors même qu’ils ne sont pas capables de faire respecter les règles élémentaires du code de la route.
Pourquoi je me permets d’écrire « Ils en n’ont rien à cirer » ? Déjà bien avant la municipalité actuelle je soulevais ces désordres mais les consignes étaient de fermer les yeux avant les élections. J’ai récidivé avec ceux qui nous annonçaient la tolérance zéro. Le 4 avril 2023 de 18h30 à 19h45 j’ai même réussi à inviter à bord de ma voiture l’un des élus, fervent « d’une circulation apaisée » afin de lui faire prendre conscience de la situation de la circulation et du stationnement dans notre belle ville de Roubaix notamment dans les quartiers Nord, Est et Centre (rue du Curé). Il a eu de quoi se régaler. Je me rappelle ses appels à la police municipale pour verbaliser à l’aide des caméras ; pas de chances elles ne fonctionnaient pas. Bref, j’aurais pu penser qu’après cette prise de conscience il aurait agi, mais non rien n’a changé depuis 8 mois. Là où nous sommes passés ensemble, les incivilités restent la règle. Il reste la tête dans le guidon pour réduire les couloirs de circulation, colorer la chaussée, supprimer des places de stationnement par exemple rue Ampère à l’entrée du cimetière … tient voilà peut-être aussi en partie pourquoi certains automobilistes se garent n’importent où. On supprime des places de stationnement sans en créer suffisamment de nouvelles.
Tous ces dysfonctionnements ne sont-ils pas en définitive le résultat d’une politique de la ville incohérente ?
C’était hier, en 2020/2021 des travaux conséquents ont été réalisés rue du Vieil-Abreuvoir à Roubaix en particulier la pose d’un nouveau sol en dalles de granit. Le travail a demandé plusieurs mois. Vous pouvez compter pour la fourniture un coût de l’ordre de 100 € le m2, surface approximative 3000 m2 soit 300.000 € de dalles si on ajoute la main d’œuvre vous pouvez compter 1.500.000 € : total 1.800.000 €
En février 2021 des équipes se sont relayées pendant plusieurs semaines de façon à carotter 200 fois cet épais granit afin d’installer de part et d’autre des barrières et potelets. Une barrière coûte de l’ordre de 220 €, un potelet 135 €. En clair, avec la main d’œuvre des travaux qui doivent atteindre 500.000 €. Fin 2021 tout est en ordre la rue avec quelques bacs à fleurs à un nouveau visage pour un coût de l’ordre de 2 millions 800.000 €.
Mais voilà, 18 mois plus tard ces travaux gigantesques réussis disons-le, ne conviennent plus à nos édiles et de concert avec la MEL ils viennent à penser qu’il aurait fallu faire autrement.
2023, les bacs à fleurs, mauvaise idée, on se met à creuser sur 20 emplacements de 1,5 m2 les impressionnantes dalles de granit pour installer de la verdure en pleine terre. Les barrières et les potelets, mauvaise idée, on envoie des équipes pour les enlever et les remplacer par 200 clous de délimitation de l’ordre de 50 € pièce. On creuse encore pour installer cette fois des bornes rétractables qui hors main d’œuvre ne coûtent pas moins de l’ordre de 6000 € pièces. Nous ne devons pas être en dessous de 200.000 € de surcoût, triste désordre résultant d’une mauvaise gestion de travaux.
Une telle gabegie dans une ville classé la treizième ville la plus pauvre de France (taux de pauvreté 44 %) pose problème. Il eût été préférable de consacrer les 200.000 € à la maintenance du bien public qui laisse sérieusement à désirer. Au lieu, d’entretenir et de réparer à l’identique notre environnement une fois endommagé il reste en l’état ou il est réparé avec des cataplasmes.
Maintenance-1
Cerise sur le gâteau je suis passé les 19/20/21 septembre 2023 dans ce qui devait être une rue piétonne ; en vérité c’est devenu, après les 200.000 € de surcoût de travaux, un parking pour voiture ! Quelque part une aubaine pour les résidents qui ne savent plus où garer leur voiture, le parking aérien à étages de 369 places à proximité étant fermé de mémoire depuis 2010. Deux cent d’entre eux y garaient leur véhicule.
J’étais à la réunion publique, quartiers centre, du 2 mars 2023. M. le Maire de Roubaix était annoncé. Il était absent. Dommage. Le sujet concernait le cadre de vie du centre et au-delà ; sa présence me semblait indispensable dans la continuité de ses engagements électoraux.
Ses adjoints, Mme Mezouane et M. Garcin accompagnés d’un directeur de service nous présentent longuement, avec un art assuré de la communication surfaite « Ce qui a déjà été fait ». Toutefois, s’il faut modérer ces propos effectivement des engagements de campagne ont été réalisées : l’animation populaire de la Grand-place est à souligner, la propreté fait l’objet d’un combat quotidien même si le résultat n’est pas vraiment au rendez-vous, des caméras de surveillance ont été installées, la police municipale a été renforcée, la jeunesse n’a pas été oubliée, Blanchemaille est une réalité, des efforts pour verdir Roubaix sont en cours, …
Les projets, les grandes orientations nous sont alors présentés. Elles découlent nous dit-on d’une forte participation de la population sollicitée entre autres par des questionnaires remis aux passants. Je passe à pied au moins deux fois par jour dans le centre de Roubaix, je n’ai jamais été sollicité ?
Une ville plus verte
De la verdure pleine terre sera implantée dans le centre notamment rue du Vieil Abreuvoir, bravo. Cependant la rénovation de cette rue est toute récente 2020 ! La rue va donc être remise en travaux. Ce n’est pas un processus de bonne gestion ; on aurait quand même pu réserver les emplacements des plantations lors de cette rénovation (1). Formons le vœu que les essences soient bien choisies pour ne pas venir lors de leur croissance fleurter avec les fenêtres des habitations et créer des nuisances. Sur la grand-place on attend de beaux arbres, des fleurs et des bancs en prolongement de la rue Maréchal Foch et de belles terrasses devraient s’installer à la place du parking ; bravo, ce sera un plus pour notre centre même si c’est un revirement à 360° des propositions de la campagne électorale 2014 de M. Delbar.
Vers des rues piétonnes !
Mettre la rue du Viel Abreuvoir, la rue du Curé et le contour Saint Martin en rues piétonnes, pourquoi pas, mais c’est franchement prématuré parce qu’aujourd’hui elles n’ont pas d’attrait et sont dépourvues de passage. L’arrêt du tramway boulevard des Nations Unies ce n’est pas pour demain. Un parking silo construit dans les années 1980 rue du Curé, à seulement 300 pas de la grand-place, pouvait apporter le flux nécessaire pour donner vie aux rues piétonnes envisagées, mais ce n’est pas l’option retenue. Depuis 11 ans, il est fermé (2) et on le laisse gentiment se dégrader d’année en année. Par conséquence, les commerces qui fonctionnent avec le passage n’ont peu de chance de dégager un chiffre affaires suffisant.
Mettre la Grand-rue le weekend en rue piétonne et y créer des animations m’apparaissent être un mirage en l’état. Je pense que cette demande vient de rêveurs qui n’ont pas pris le temps d’aller le dimanche dans cette rue. Le matin il n’y a personne, l’après-midi je vous laisse regarder les photos (3-4) que j’ai prises à 16h et 18h30 le dimanche 5 mars. Même les 9 restaurants rapides et exotiques sont vides (5).
Stationnement – Zone 30
Vous voulez multiplier le stationnement payant pour éviter les véhicules ventouses. Je pense que les zones bleues aboutiraient au même objectif mais tellement mieux adaptées pour attirer la clientèle de l’extérieur et prendre en compte la grande pauvreté du versant Nord/Est de la métropole.
Mettre partout des zones à 30 km/h c’est faire plaisir : à des petits groupes de pression, à certains élus et journalistes sous prétexte écologique et sécuritaire. D’une part, je ne pense pas que répandre des tonnes de peinture sur la chaussée ce soit écologique. D’autre part, ne venez pas parler d’une réduction de la pollution. Cet argument a été évoqué lors de la réunion et repris dans le N.E. du 7 mars. Le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement dit le contraire. Pour en savoir plus vous pouvez lire sur Internet l’article du 14/09/2021 du quotidien Ouest France.
Enfin, les partisans du tout à 30 km/h reconnaîtront que la très grande majorité des automobilistes et chauffeurs de bus (90%) ne respectent pas le 30 km/h quand ce n’est pas nécessaire. La limite autorisée à 50 km/h en agglomération prévue dans le code de la route est une bonne mesure pourquoi aller jusqu’au boutisme. Progressivement vous retirez tout esprit de responsabilité aux conducteurs. Bien sûr, comme cela a été reconnue ce n’est de toute façon pas cette limitation qui empêchera les irresponsables à pratiquer des vitesses inadaptées en ville. Il aurait été préférable dans un premier temps de faire respecter le code de la route soit 50 km/h mais aussi les règles de stationnement. A Roubaix les voitures garées sur le trottoir (6) ne gênent pas nos édiles, la tolérance Zéro c’est seulement au moment des campagnes électorales. Pourtant convenez que la personne handicapée, la maman avec sa poussette ou simplement accompagnée de ses bambins seraient plus en sécurité sans ces stationnements anarchiques. Savez-vous que certains vont jusqu’à retirer les grandes quilles anti-stationnement pour se garer et on laisse faire (7).
Plus raisonnable et moins coûteux que des zones 30 à profusion serait de mener avec nos députés une campagne pour améliorer la loi afin : de sanctionner le conducteur sous l’emprise de la drogue, d’instaurer une visite médicale d’aptitude à conduire tous les dix ans à partir de la retraite, d’obliger les conducteurs à la conduite irresponsable à repasser le code de la route.
Le patrimoine historique de Roubaix
Quant à la préservation du patrimoine, Je suis totalement resté sur ma faim. Le sujet n’est pas abordé. Il faisait pourtant partie des engagements de campagne de Monsieur le maire (2020 page 26, 2014 page 11) et il a tout son sens au centre-ville et au-delà au regard de ce qui se passe chez nous actuellement rue du Château, à l’Epeule, à l’Alma.
L’aménagement de l’avenue Jean Baptiste Lebas est au programme.
Elle en a bien besoin. Le collectif « Roubaix Aujourd’hui et Demain » avait soumis à Monsieur le Maire en 2015 un projet en 10 pages* et développé 46 idées innovantes. Pour le consulter taper dans votre navigateur : https://www.roubaixaujourdhuietdemain.fr/pour-relancer-un-commerce-en-berne-a-roubaix/ . Quelques idées ont été glanées mais l’essentiel n’a pas été pris en compte. Pour relancer l’attractivité de notre ville le collectif avait déterminé que tout devait partir de cette avenue en s’appuyant sur la locomotive du musée La Piscine. Il fallait un véritable « Plan Marshall » mais au lieu de cela on a droit à des mesurettes tout en voulant nous faire croire que le tissu commercial se reconstitue. Il est malheureusement éphémère. Soyons honnête les originalités se comptent sur les doigts de la main la plupart des commerces ne sont pas adaptés pour retenir sur Roubaix les visiteurs du musée. Faute d’une opération d’envergure l’avenue ne peut pas reprendre vie. Petit état des lieux de cette avenue les 8 et 9 mars 2023 :
Toutes les activités qui n’ont pas d’attrait pour les visiteurs du musée: 3 banques, 3 assureurs, 16 bureaux (avocats, notaire, mission locale, centre d’affaires …), 8 commerces d’alimentation, 7 salons de coiffures et de soins, 3 vitrines d’expositions de robes de mariée, 4 activités rattachées au sport, 3 activités médicales,
Les activités basiques mais nécessaire y compris pour les visiteurs du musée: une pharmacie, un hôtel, 3 bars tabac, Relay presse, 21 restaurants et fast-food (la restauration est nécessaire mais tellement en surnombre et pas toujours de qualité).
Vient alors en trop petit nombre des activités originales et d’art qui peuvent retenir sur Roubaix les visiteurs du musée. Mais pour le plus grand nombre d’entre elles les horaires d’ouverture sont réduits, voire pas respectés : 5 galeries d’art (CDAM est toujours fermé lors de nos passages), deux librairies qui valent le détour mais on a laissé partir le CEP, deux artisans du cuir, une chapellerie, 7 commerces de vêtements et tissus, plusieurs Maisons de mode sont hélas vides. Il manque des brocanteurs, des créateurs, de l’animation…
On ne peut pas aborder ce sujet sans relever malheureusement le carrousel incessant des fermetures: Cheryl, White Swan, Harold, Ceci n’est pas une boulangerie, CEP, My Cereal’s, n° 84, 124, 45, 47, 83, 85, …
Voilà une avenue qui demandait une attention toute particulière avec une préemption automatique par la ville des pas-de-porte qui se libéraient de façon à pouvoir orienter les activités avec l’objectif premier de retenir sur Roubaix les visiteurs du musée La Piscine. Si en plus cette avenue est repensée pour la rendre verdoyante avec le souci de préserver le patrimoine alors pourrait-être entrepris la reconquête d’un centre vivant entre l’avenue jean Lebas et le centre McArthurGlen.
Me voici rue de France à 9h. Personne. Je m’adresse aux habitants puis au régisseur de la salle de sport. Ils ne sont pas au courant. Aimablement le régisseur téléphone à Vivacité. Ses interlocuteurs ne sont pas au courant !!! Il est mis en relation avec un agent de maîtrise qui après renseignement pris lui dit : « Oui il y a quelque chose de prévu mais c’est à 10h.
Première observation : quand on lance une opération de mobilisation dans la revue de la ville tirée à 50.000 exemplaires la moindre des choses c’est de s’y tenir. Cela s’appelle le respect.
J’attends 10h. Aucun citoyen à l’horizon, par contre des petits enfants des écoles primaires arrivent avec leurs enseignants et quelques mamans. Puis une cohorte de voiture de la propreté de la ville, des balayeuses, du personnel à foison investissent la petite place. Quelques agents s’activent les autres regardent.
Deuxième observation : que dit-on aux enfants. On leur donne un cours d’hygiène, on vante tout le matériel déployé, on les informe sur le volume d’ordures ramassé chaque jour par la ville. Un discours contreproductif au regard de l’objectif. L’objectif aurait dû être, en priorité, d’instiller dans l’esprit de ces jeunes enfants qu’ils étaient individuellement et solidairement la cheville ouvrière de la propreté de leur environnement. Là, d’une certaine façon en mettant l’accent sur tous les moyens matériels et humains que la ville met en œuvre on leur explique que la ville s’occupe de tout. Dès lors pourquoi s’investiraient-ils personnellement puisque la ville s’en occupe.
Il fallait leur dire que chacun d’entre eux était l’acteur de la propreté de son quartier, comment :
Quand ils mettront leur papier de bonbon dans leur poche pour le jeter dans la poubelle à la maison,
Quand ils se baisseront pour ramasser un papier afin de le mettre dans une corbeille de rue,
Quand ils ne jetteront plus du pain aux pigeons, (tout en expliquant pourquoi),
Quand ils ramasseront les crottes de leur chien,
Quand ils interpelleront poliment leurs parents : « Pourquoi papa jettes-tu ton mouchoir dans la rue ? Pourquoi maman jettes-tu mon papier de goûter dans le caniveau ? Pourquoi mon grand frère jettes-tu ta canette de coca sur le trottoir ?
Quand ils enlèveront les mauvaises herbes devant la façade de leur maison.
Enfin, il aurait fallu peut-être leur expliquer que tout ce personnel qui ramasse nos incivilités sans relâche, sans jamais voir un profit durable de leur travail pourrait être employé à fignoler la propreté de notre ville en ramassant les poubelles renversées ou en nettoyant les endroits difficilement accessibles…
Conclusion, de la façon dont on s’y prend la propreté de Roubaix, eh bien ! ce n’est pas gagné.