Participation citoyenne tous azimuts !

Participation citoyenne tous azimuts !

Je suis invité :

  • à la : Fab’Mel « Participation Citoyenne » le 27/06 rue du Ballon à Lille, (j’irai par curiosité),
  • puis au Conseil Citoyen des quartiers Centre, (je laisse M. Bastin représenter l’association que nous animons),
  • puis au Conseil Citoyen des quartiers Nord le 20/06 (j’irai par respect de mon engagement mais sans conviction),
  • puis par la presse pour participer à l’hôtel de ville  à une concertation pour le futur kiosque du parc Barbieux, (je n’étais pas libre aussi j’en profite pour donner quelques idées en deuxième partie de ce billet),
  • puis parfois par le Comité de quartier de l’Hommelet,
  • puis, puis ,puis …

C’est la surabondance. A vouloir organiser de la « Participation Citoyenne » tous azimuts, tout va se déliter. Les citoyens seront absents des projets, resteront présents aux réunions en fonction du sujet : les politiques, les fonctionnaires administratifs, les associations engagées, les groupes de pression.

Si la MEL veut entendre l’avis des citoyens AVANT d’entreprendre un chantier il conviendrait me semble-t-il qu’elle le soumette « Aux Conseils Citoyens » des villes sous sa juridiction plutôt que d’organiser des réunions parallèles. C’est ce que j’irai dire le 27/ 6.

Si les élus de la ville de Roubaix souhaitent l’avis des roubaisiens sur l’implantation d’un kiosque au parc Barbieux il conviendrait qu’elle s’adresse à tous ses Conseils Citoyens des Quartiers (le parc est l’affaire de tous) plutôt que d’organiser des réunions en dehors de ce qui devrait-être le premier échelon de consultation et de réflexion.

Pour le Conseil Citoyen des Quartiers Nord de demain je propose qu’il puisse donner son avis sur l’éventuelle implantation d’un kiosque place des Marronniers au Parc Barbieux. Pour ouvrir les échanges je lance quelques idées :

  • Je vois bien l’installation d’une scène permanente au dos de la résidence Versailles séparée de l’avenue Le Nôtre par un mur antibruit décoré recto/verso par les artistes de la rue. Le dessous de la scène pourrait-être un local technique accessible par l’avenue Le Nôtre. La scène regarderait l’espace idyllique de la place des Marronniers. L’objectif deviendrait que cette structure permette toute sorte d’animation culturelle populaire. Pourraient s’y produire : spontanément sur simple autorisation d’un médiateur en charge des lieux, des artistes en herbe : conteur, musicien, chanteur, danseur, saltimbanque, …  programmé sous autorisation de la Mairie des organisations structurées : club sportif, choral, orchestre, Esmod, les écoles proches par exemple pour leur fête de fin d’année, … la ville pourrait organiser des projections de films en soirée, … Un lieu de promotion artistique libre en continu au gré des artistes en formation ou formés.

Philippe Delannoy, le 20 juin 201

Le voile n’est pas une obligation islamique

« Le voile n’est pas une obligation islamique »

Le 18 avril 2016, par le Cheikh Mustafa Mohamed Rached, un guide spirituel qui a enseigné à l’université d’al-Azhar au Caire.

Vous trouverez le développement de son argumentation théologique sur Internet en tapant « cridem.org/C_Info ?article=683274″

Un ami musulman m’a envoyé l’article car il recherche comme moi toutes les initiatives qui permettraient de stopper la ségrégation qui s’installe, dans nos villes, entre les musulmans et ceux qui ne le sont pas.

Au-delà de son étude méthodique des textes, le Cheikh évoque le fait que : »le voile islamique s’assimile à un mot d’ordre politique, lequel mot d’ordre conduit à diviser les citoyens et instaurer entre eux une forme de ségrégation. »

Puisse ce guide spirituel professeur de la charia et du droit islamique être entendu par ses sœurs et ses frères musulmans.

« L’aventure » continue mais dans le mauvais sens

C’est encore bien pire que ce que nous craignions !

Dix neuf jours après la diffusion de notre document « Comment relancer un commerce en berne à Roubaix » voici que la presse nous apprend la fermeture, au cours de l’été prochain, de 2 enseignes emblématiques situées au début de l’avenue Jean Lebas : le tailleur de renommé « Devlaminck » et la boulangerie/petite restauration « La Mie Sésame ». Elle enchaîne les récentes fermetures de « L’épicerie du centre », « Décoration berbère », « Relooking Mosila »…

Revenons un peu en arrière. Les tailleurs, père et fils, réclamaient, soutenus par quelques commerçants, un parking sur la Grand-Place. Ils l’ont obtenu. Il semblerait que la progression des affaires n’ait été au rendez-vous. Le père se  retire à 85 ans, quoi de plus normal, mais il est plus saisissant que le fils abandonne lui aussi sans espoir d’une cession. En tout cas, la nouvelle municipalité n’est pas récompensée de son effort d’aménagement du parking.

On peut malheureusement penser que l’analyse de « Roubaix Aujourd’hui et Demain » n’était pas dépourvue de fondements ! Si personne n’a mieux à proposer, peut-être que pour sauver l’avenue Jean Lebas la proposition construite à partir des idées de plusieurs acteurs sur place pourrait-être étudiée même si plusieurs d’entre eux semblent ne plus y croire.

Dernière minute : ce jeudi de l’Ascension 2016, vers 16h, je croise devant le musée La Piscine deux couples dépités. L’un habitant Wasquehal, ex-roubaisien, voulait offrir la visite du musée à ses amis de Cahors. Porte close. Ils me disent venir du musée d’art moderne « LaM » à Villeneuve d’Ascq, c’était noir de monde précisent-ils. Ils s’en vont de Roubaix en confortant l’image négative qu’ils se faisaient de notre ville. Sans commentaire.

 

Travaux d’aménagement rue du Maréchal Foch à Roubaix

Réunion publique du 28 avril ; travaux d’aménagement rue du Maréchal Foch.

A l’attention de M. Pick et des présents à la réunion.

Les participants  et « Roubaix Aujourd’hui et Demain » que Philippe Delannoy représenté ont apprécié la réunion d’échange sur le sujet d’autant que dans son introduction M. Pick précisait que rien n’était encore arrêté, la réunion ayant pour but d’améliorer le projet.

Il y a un large consensus sur l’utilité de permettre aux automobilistes d’accéder au centre ville par la rue du Maréchal Foch. A partir de là deux schémas se présentent :

1er schéma présenté par la MEL  et la ville:

  • Double sens de circulation rue du Maréchal Foch et en descendant de la gare « tourne à gauche » autorisé au carrefour Jean Lebas/ G.Sarrail/Grand-Place/Vieil Abreuvoir.
  • Quatre participants développent les inconvénients de l’aménagement en double sens proposé :
  • l’absence d’une piste cyclable sécurisée ; ce qui induit compte tenu d’une voie de 6 m de large à double sens un fort ralentissement de la circulation en présence de cyclistes, les voitures étant obligées de les suivre à leur cadence.
  • le stationnement n’est pas prévu côté droit dans le sens Bd de Gaulle/ Grand-Place. Il induit que des automobilistes vont se garer à contresens en coupant la circulation ou les riverains qui respecteront le code de la route seront obligés de faire un grand tour par la rue de l’Hospice pour venir se garer dans le bon sens puisque dans ce schéma le rond point n’est pas prévu.
  • au moins deux riverains reçoivent des livraisons par semi-remorques dont M. Genna, dans le sens dépourvu de stationnement et Amitié Partage qui reçoit en plus des petites livraisons de ses donnateurs de façon constante. La circulation sera constamment perturbée.
  • une rue en double sens multiplie par deux le bruit dû à la circulation.

2ème schéma proposé par le groupe de travail « Roubaix Aujourd’hui et Demain » lors de la première consultation du 22 mai 2015 :

  • L’entrée dans le centre ne change pas : Bd de Gaulle/Grand-Place. Il devient à sens unique à hauteur des rues Sébastopol/La Poste. Mise en place, en mordant sur un coin de la G-place, d’un petit rond point de confort à l’arrivée sur la Grand-Place à hauteur du carrefour Jean Lebas/G.Sarrail/Grand-Place/Vieil Abreuvoir.

Le retour vers le Bd de Gaulle s’effectue pour les voitures de tourismes par G. Sarrail, « tourne à gauche » rue Neuve on continue par son prolongement rue du Curoir, au carrefour de la rue Sébastopol/rue du Curoir s’offrent deux possibilités partir vers la rue de Lille ou tourner à gauche rue de Sébastopol pour rejoindre la rue du Mal Foch vers le Bd de Gaulle. M. Pick parle d’inconvénients mais ne les détaillent pas. Il parle seulement du bruit mais l’argument n’est pas recevable puisqu’il n’y a pratiquement pas d’habitation rue Neuve et rue du Curoir 1ère partie. Les camions rejoignent l’Avenue des Nations Unies.

Nous y voyons les avantages suivants :

  • sur son plus long parcours, le plus difficile, le stationnement rue du Mal Foch redevient possible des deux côtés dans le sens de la circulation.
  • les livraisons multiples chez Amitié Partage et l’arrêt des semi-remorques chez CastelMotos posent moins de problèmes. Des emplacements pour les livraisons peuvent-être matérialisés sur la droite comme sur la gauche.
  • l’aménagement d’une piste cyclable sécurisée devient possible en double sens, elle relie celle du Bd de Gaulle à celle de l’avenue Jean Lebas puis le nouveau campus et la trame verte.
  • le bruit de la circulation est réparti sur deux artères distinctes dont l’une sans habitation.
  • l’aménagement récent de la rue Neuve et du Curoir est optimisé, sans bourse déliée. L’accès au nouveau parking rue Neuve est facilité et la sortie du centre ville à partir de celui-ci également.

Il ne serait peut-être pas inutile de bien étudier ce deuxième schéma. Nous avons connu l’aménagement de la circulation Grand-Place à une voie devant la mairie tout récemment et il est déjà prévu de revenir à deux voies, pourtant la précédente municipalité était persuadée d’avoir fait le bon choix!

Merci aux uns et aux autres de transmettre cet échange aux personnes présents lors de la réunion, ceux qui ne figurent pas dans les destinataires car nous n’avons pas leur adresse e-mail.

Cordialement.

« L’aventure », grève des acteurs

Nous les avions invités à soutenir lors d’une réunion publique le scénario, écrit ensemble, intitulé « Pour relancer un commerce en berne à Roubaix » (texte disponible sur www.roubaixaujourdhuietdemain.fr ). Le plus grand nombre des acteurs était absent et l’unique éventuel metteur en scène, adjoint à la mairie, n’a eu de cesse de casser le déroulement de la réunion avec un comportement hargneux que nous ne lui connaissions pas.

Trois autres personnes présentes n’ont pas compris que nous n’étions plus dans la phase de construction mais qu’il s’agissait de développer la mise en projection d’une stratégie construite à partir de l’écoute de 36 acteurs de l’avenue Jean Lebas. Ces personnes posaient sans cesse des questions sur des sujets abordés dans le document distribué préalablement, elles étaient pour les unes nouvelles et pour l’un  sans doute involontairement de mauvaise foi. Certes, il n’avait pas fait partie des interviewés mais il avait été invité à la réunion de travail du 9 juin 2015 à laquelle il n’était ni excusé, ni présent. Continuer la lecture

Ceci mérite d’être souligné

Notre alerte du 5 avril stèle illisible

Notre alerte du 5 avril stèle illisible

constaté samedi 9 avril

constaté samedi 9 avril

A la veille de la course « Paris-Roubaix », c’est mieux pour l’image de la ville qui recevra à cette occasion de nombreux médias.

C’est l’occasion pour nous de dire combien nous remarquons les efforts de la municipalité en place pour améliorer notre image au quotidien notamment au niveau de la propreté. Le travail est sans fin, il doit-être remis constamment à l’ouvrage et complété par des actions pédagogiques. Mais force est de constater les améliorations et l’écoute des citoyens. A l’alerte discrète que nous avons lancée, le Maire nous répond : « Merci pour votre vigilance » et il agit. Ceci nous change de l’époque 2010 où nous n’avions pas de réponse à nos alertes sauf pour nous dire (mail du 5/07/2010 signé C.D.) : « … personne ne sera au garde à vous devant vous pour obtempérer à votre vindicte. »

« Roubaix Aujourd’hui et Demain » aime sa ville et veut continuer sa vigilance …affaire à suivre.

Philippe Delannoy son Président.

 

Une occasion manquée

Ce jeudi 18h30 24 mars 2016, les roubaisiens (nes) se sont recueillis (ies) devant l’Hôtel de ville en mémoire des morts et par compassion pour des blessés victimes des « terroristes islamiques » à Bruxelles.
Si l’on soustrait les officiels, nous devions être une trentaine. Dommage pour nos cousins belges mais c’est aussi une occasion manquée pour toutes les personnes de religion musulmane de marquer leur attachement à l’Islam de Paix en totale rupture avec l’Islam obscure de la haine proclamé par Dae’ch.

Une façon concrète de marquer notre attachement à Roubaix

Le Musée de La Piscine permet à Roubaix de contrebalancer par une image positive celle négative que nous n’avons pas encore réussi à gommer dans la région et le pays.

Une occasion unique nous est offerte, bien concrète (cela nous changera des verbiages), de marquer notre attachement à Roubaix en participant au financement participatif pour

l’extension du Musée d’art et d’industrie – La Piscine. J’ai envoyé un chèque. Je vous invite à faire de même en fonction de vos moyens ; cela peut-être 5, 10, 50, 300 €… le principal c’est de participer pour permettre à notre ville de continuer à rayonner.

Pour ceux qui soutiennent l’association « Roubaix Aujourd’hui et Demain » merci de nous associer à votre envoi. En effet, nous n’avons pas encore l’autorisation de délivrer des reçus fiscaux, il est donc préférable d’agir individuellement pour le compte de l’association.

COMMENT FAIRE UN DON ?

– en ligne sur le site dédié à l’opération www.mapiscinederoubaix.fr
– au musée en faisant un don (en espèces, par chèque ou par carte bleue)
– par chèque (libellé à l’ordre du Trésor Public) grâce au formulaire de don à télécharger et à retourner par courrier à :

LA PISCINE – MUSÉE D’ART ET D’INDUSTRIE
BP 60429
59058 Roubaix Cedex
– par téléphone au 0800 5 59100 (appel gratuit depuis un poste fixe)

Merci

Le flop de la démocratie participative

Le flop de la démocratie participative. Quartier de l’Hommelet – Place Audenaerde (Sacré cœur pour les anciens).

Dans « Point de vue » du 23/01 le journaliste M. Renoul écrit : « tout était réuni pour que le projet soit le plus participatif possible » au final c’est un « sentiment d’échec… 15 participants sur 300 invités ».

Je n’ai pas le même regard. J’ai assisté sur invitation à 2 des premières réunions. Lors de la 1ère j’ai perçu  que le staff du comité avait déjà des idées bien arrêtées. A la 2ème les représentants de la mairie posaient d’emblée sur la table des plans déjà bien élaborés. Dès lors les dés étaient pipés.

Pour que fonctionne une véritable démocratie participative, il faut que les citoyens se sentent acteurs ; autrement dit que les projets soient élaborés à partir de leurs souhaits libérés de toutes influences. C’est seulement alors que les comités, la mairie doivent se mettre au travail, établir la synthèse des attentes des citoyens et faire le tri entre le possible et l’irréalisable, arguments à l’appui.

Sur l’organisation : trois ans c’est beaucoup trop long pour mobiliser les gens, et que dire si  les participants aux premières réunions ne sont plus invités alors qu’ils ont inscrit leurs cordonnées sur un cahier de présence (c’est mon cas).

Les conditions du succès n’étaient pas réunies, le flop final n’a rien d’étonnant.